Salut mon petit Maout, salut mon petit Chinchard,
Tu te demandes qui nous sommes ? Habitants d’Ouessant ou proches parents y venant régulièrement voir la famille, natifs ou résidents de longue date, nous avons décidé d’apporter un autre regard sur le ragoût dans les mottes : l’envers de la carte postale.
Au grand dam du ravageur de la côte et de l’ayatollah de la tradition toujours prêt à mettre un message plein de rage sur les réseaux sociaux, nous sommes à peu près aussi éloignés du cliché du néo-bobo-citadin que la côte de bœuf l’est du steak de tofu.
Témoins au quotidien des dégradations engendrées sur notre littoral en prétextant une tradition vidée de son sens et transformée par quelques personnes en un banal business, notre but est de renseigner et de documenter le sujet pour apporter un information claire sur les conséquences de la marchandisation de ce petit bout de notre culture.
C’est pourquoi le FLMC a décidé d’entrer en clandestinité et de prendre les armes (en l’occurrence un vieux PC et un logiciel de traitement de texte libre de droit), pour préparer le jour béni où, enfin, le ragoût dans les mottes ne sera plus synonyme de pillage de la côte et d’arnaque culinaire.
Vive le vrai ragoût dans les mottes qui ne ravage pas la côte, et vive la motte côtière libre !